Télécharger Jérusalem, by Alan Moore
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Détails sur le produit
Broché: 1265 pages
Editeur : Inculte éditions (30 août 2017)
Collection : INCULTE/DERNIER
Langue : Français
ISBN-13: 979-1095086444
ASIN: B06Y24LRY8
Dimensions du produit:
21 x 4,1 x 16,4 cm
Moyenne des commentaires client :
3.0 étoiles sur 5
11 commentaires client
Classement des meilleures ventes d'Amazon:
101.013 en Livres (Voir les 100 premiers en Livres)
Déçu. Lire les avis détaillés et mitigés que je partage. Intéressant dans l'approche, l'écriture, le(s) thème(s), mais si boursouflé, long, circulaire. Le roman doit séduire, quelle que soit l'ambition narrative: ici, c'est raté.
Roman somme, voyage entre les signes, parallèles ou plus souvent obliques, chronologie illogique, "Jérusalem" l'est sans sourciller, mais ce livre ivre est avant tout un regard sur la création. Tristes sont les critiques désemparés, abandonnés sur le bas-côté, ceux qui crient, ceux qui tiquent, et croient déceler dans les lignes du sorcier une réflexion sur la destinée, tandis que le roman-cité ne parle que de l'immuabilité d'une œuvre, la manière dont les mots jetés sur les fenêtres de papier sont figés tels un paysage arraché hors du temps. C'était déjà la réflexion de l'auteur à travers son roman précédent "La Voix du Feu", histoire cyclique sans fin ni début, ça l'est encore avec ce nouveau né. Si tout arrive en même temps dans "Jérusalem", nul besoin d'artifices insidieux, le lecteur sait bel et bien qu'il est le dieu d'une dimension supérieure à celle des personnages, qu'il peut lui-même passer d'un chapitre à l'autre comme une entité métaphysique glisserait entre les plans de la réalité, tout en observant l'ensemble de ces événements exister dans une même seconde : tous réunis entre la page 1 et 1265.Au creux de ces quelques millions de caractères, nul artifice, nulle lourdeur. Le talent de conteur de Moore charme et enivre, et si le dédale peut s'avérer difficile à arpenter, le lecteur marche et renvie, juste une page de plus. Chaque description existe à sa place au sein d'une toile psychogéographique, comme ils l'appellent, et la lecture devient sensation, les mots deviennent texture, odeur et son. Conscient de ses inspirations, l'auteur emprunte ici et là avec pudeur, et glisse dans ses méandres, ici la fille de James Joyce ("Ulysse", tiens donc), là le poète John Clare.En ce qui concerne l'accueil du projet, la toile livre ses pensées depuis quelques temps désormais, parfois avec sens, parfois sans. Avec bêtise, régulièrement. Mais pour quiconque daignera en découvrir les clés, le voyage s’avérera passionnant. Complexe, certes, prétentieux, jamais. Comme son auteur évidemment. Un miroir de mots enfermés dans une cage de papier, un maelstrom d'idées piégées dans une armure de chair, un espace où les dimensions s'entrechoquent et meurent, un voyage statique et infini, un paradoxe littéraire, mais finalement peu importe. Un big bang personnel.
C'est bien le livre que j'ai commandé. Par contre impossible pour moi de le finir. Je penses que je me suis trompé de lecture
Soyons clair : j’apprécie grandement le travail d’Alan Moore en tant que scénariste et je voue un immense respect à Claro, dont les traductions m’ont permis de découvrir des auteurs aussi formidables que Barth, Gaddis, Pynchon, Gass, Vollmann, Powers ou Danielewski. Et c’est sans doute pour ça que ma déception fut d’autant plus grande à la lecture fort laborieuse de ce pavé au sujet duquel les génies du marketing n’ont rien trouvé de mieux que de nous ressortir la sempiternelle antienne du roman-monstre/roman-monde. Claro lui-même aura soigneusement fait monter la sauce en créant un blog annexe pour commenter sa traduction en cours de cette nouvelle « baleine blanche », aguichant les lecteurs pendant presque un an avant sa publication.De fait, sur la plan de la « littératologie », ce léviathan pourrait malheureusement s’avérer n’être qu’un disgracieux lamantin. Moore a choisi de rendre hommage au quartier de Northampton où il a passé l’essentiel de sa vie et réside encore aujourd’hui: les Borroughs. Soit. L’hommage en question prend la forme d’une coupe transversale à travers l’histoire de ce quartier, s’attachant à certains de ses habitants, et en particulier les Vernall-Warren, dont le roman dressera la chronique familiale. Admettons. Au fur et à mesure, le récit acquiert des dimensions cosmiques et métaphysiques, faisant de Northampton et des Borroughs le centre de l’Angleterre et, par conséquent, de l’ensemble du monde connu, jusqu’à s’organiser en véritable cosmogonie, avec panthéon, séjours élyséen et tout le toutim. Là encore, pourquoi pas ? Tout ça a l’air pas mal, présenté de cette façon. Le seul problème, c’est que ce bouquin est ennuyeux comme la pluie. Mais bon, c’est Alan Moore, hein, alors il n’a pas besoin d’être bon pour se vendre…Tâchons d’étayer un peu notre point de vue. L’ouvrage est découpé en trois livres : « Les Borroughs », « Mansoul » et « l’Enquête Vernall. » Le premier se présente davantage comme un recueil de nouvelles interconnectées qu’un véritable roman. Le récit se structure par concaténation sur le mode : histoire du personnage A qui croise le personnage B ; histoire du personnage B qui rencontre le personnage C, et ainsi de suite… Il y a parfois quelques variantes dans cette composition d’ensemble, mais c’est globalement le mouvement général. L’originalité du propos, imposée par la vision du monde de Moore, c’est qu’il y a bien une unité de lieu (les Borroughs) mais apparemment pas d’unité d’action ni d’unité de temps… Autrement dit, on saute régulièrement d’un personnage et même d’une époque à l’autre, sans continuité apparente. Mais cette absence d’unité d’action ou de temps est suppléée par ce qu’on pourrait appeler une unité d’éternité : tout est supposé arriver en MÊME temps, sous le regard transcendant et par le dessein intelligent de quelque entité omnisciente nommée le Troisième Borrough, métaphore métapoétique incroyablement audacieuse et profondément originale de l’auteur lui-même. Pour employer une terminologie volontairement pédante, on pourrait parler de « narration orthogonale », où tous les éléments narratifs sont structurés entre eux par un système d’échos et de symétries internes. Sauf que, le bouquin de Moore ayant été écrit de la manière la plus traditionnelle qui soit, sa lecture reste évidemment linéaire et l’effet retombe un peu à plat. D’où la métaphore de la peinture employée tout au long du roman : on appréhende d’emblée la vision d’un support pictural, même s’il faut un peu de temps pour le déchiffrer, alors que la lecture d’un roman s’inscrit forcément dans une durée plus ou moins longue. Mais cette métaphore fait également long feu, puisque l’auteur est bien obligé d’avoir recours à de longues descriptions indigestes pour décrire ces tableaux. Pour mieux illustrer son propos, on se dit que Moore aurait pu utiliser des stratagèmes hypertextuels qui auraient permis des allers-retours d’un endroit à l’autre du livre, comme dans Marelle de Julio Cortázar, le Dictionnaire Khazar de Milorad Pavic, ou encore le système d’annotations de Danielewski dans la Maison des Feuilles. Mais non. Moore préfère raconter quinze fois de suite le même événement selon un point de vue différent, tout en l’agrémentant de descriptions interminables. Sérieusement, QUI a envie de lire ça ?Parenthèse : dans les années 60, un certain nombre d’auteurs – et pas seulement de science-fiction – ont fait grand cas de la mécanique quantique et de l’interprétation des mondes multiples, mettant en scène univers alternatifs, événements superposés et autre bestiaire de Schrödinger. Moore fait aujourd’hui pareil avec le système opposé (ou peut-être complémentaire dans l’attente d’une hypothétique unification) : la théorie de la relativité, ou plus exactement celle du bloc-univers d’Einstein et Minkowski dans lequel tout est entièrement déterminé sous la forme d’un continuum quadridimensionnel immuable. Pour faire plus court et peut-être plus intelligible, certains désignent cette vision du monde par le terme d’ « éternalisme ». Moore brode autour de cette idée pendant plus de mille deux cent pages, en développant la mise en abyme éculée du roman-à-l’image-de-l’univers-et-de-l’univers-à-l’image-du-roman, où tout est donc forcément « écrit » de toute éternité. De là la thématique récurrente de l’absence de libre arbitre des personnages obligés d’agir selon leur destin. Histoire de rester cohérent, Moore évacue même en deux lignes l’existence de la mécanique quantique qui pourrait éventuellement contrarier sa Weltanschauung. (Au demeurant, et contrairement à ce qu’on avance d’habitude, l’indéterminisme de la mécanique quantique n’est en rien une garantie du libre arbitre, mais passons.) Que le libre arbitre existe pour de vrai ou non dans la réalité n’est pas la question, mais il faut bien admettre que l’ensemble des activités et des institutions humaines trouve majoritairement sa raison d’être dans le postulat que cette notion correspond à la réalité – si je ne m’abuse, on appelle ça une hypostase – et que l’être humain est donc bien libre et responsable de ses choix. Alors ça peut sembler n’être qu’un détail, mais des personnages complètement dénués de libre arbitre, je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi, j’ai un peu de mal à m’y attacher. Et ne venez pas me parler de la tragédie grecque, ça n’a strictement rien à voir. Le héros tragique exerce son libre arbitre jusqu’au bout ; il le fait juste à mauvais escient. Fin de la parenthèse.Reprenons. Au Livre Deux, on retrouve une unité d’action plus consistante, l’arc narratif étant centré sur le personnage de Michael Warren, bien que les points de vue changent quelquefois, mais pour suivre somme toute un récit assez linéaire, avec de temps en temps quelques incises pour étoffer le sous-texte des personnages secondaires. L’histoire a lieu à « Mansoul », sorte de plan astral reflétant le monde réel. On y suit les pérégrinations d’un groupe de jeunes enfants qui vivent des aventures sur le modèle assumé du roman pour adolescents. C’est de loin la partie la plus agréable à lire, et d’ailleurs, si on s’autorise à sauter des pages, on peut même se contenter de ne lire que ce livre-là, avec le tout premier et le tout dernier chapitre des livres un et trois, et on comprendra quand même l’intrigue générale – qui n’a de toute manière pas grand intérêt. La majeure partie du bouquin peut presque se résumer à un ensemble de personnages qui passent leur temps à sillonner la ville.Enfin, dans le troisième livre, on revient dans le monde réel pour se concentrer (pour l’essentiel) sur une seule journée, celle du vernissage de l’exposition d’Alma Warren consacrée à sa célébration des Borroughs. On suit à nouveau divers personnages et chaque chapitre est construit sur une contrainte différente : monologue intérieur, pyscho-récit, poème, scène de théâtre, scénario de film, gloubiboulga joycien en mots-valises à la Finnegans Wake, pastiche de SF post-apocalyptique, parodie de récit policier, etc. C’est globalement assez pénible. Je risque l’analogie musicale : Si la mélodie n’est pas terrible au départ, vous aurez beau mettre tous les arrangements que vous voulez, ça n’y changera pas grand-chose. Nabokov disait – d’ailleurs à propos de Joyce – que certaines choses que l’auteur trouve agréables à écrire sont parfois assommantes à lire… J’espère qu’Alan Moore s’est bien amusé à composer son pensum et Claro à le traduire. Quant à l’agrément des lecteurs, il faut croire que ce n’était pas la motivation principale.Au bout d’un moment, outre la vanité obsessionnelle et mal placée qui m’engage à toujours terminer un livre, je me suis mis en mode automatique et je n’ai plus poursuivi ma lecture que pour connaître, non pas le nom de l’assassin, mais celui de la victime. En effet, en plein milieu du roman, le démon Asmodée se saisit du jeune Mick Warren et exige qu’il tue quelqu’un pour lui sans lui préciser qui. Et il est régulièrement répété dans le récit que ça doit forcément arriver, même si Mick Warren ne saura pas qui il doit tuer jusqu’au moment fatidique où il sera obligé de le faire. Je suppose que vous êtes comme moi : vous vous demandez qui sera cette malheureuse victime. Il existait déjà des récits policiers où l’enquêteur et l’assassin ne font qu’un, où l’enquête précède le crime, où la victime est en réalité saine et sauve, où tout le monde a participé au meurtre, où le narrateur est en fait le meurtrier, etc. etc. etc. Eh bien, les copains, Alan Moore invente un tout nouveau paradigme : le récit policier où il ne se passe rien. Autrement dit, on nous annonce que Mick Warren va devoir tuer quelqu’un, mais on ne sait jamais qui, ni où, ni pourquoi, ni comment. Evidemment, j’ai d’abord cru que j’avais mal lu ou que des indices savamment égrenés au fil de l’intrigue avaient échappé à mon regard d’aigle myope. Mais j’ai ensuite vérifié par acquit de conscience sur le blog du traducteur : non, on ne sait pas. Jamais. Ce n’est même pas comme dans l’Infinie Comédie où il faut accomplir soi-même la démarche inductive à partir d’éléments épars pour comprendre ce qui se passe. Là, il n’y a même pas moyen de le savoir. Vous trouvez légitime d’exiger une réponse aux interrogations soulevées par le romancier ? Pour qui vous prenez-vous, d’abord ? Vous n’êtes que le lecteur et Alan Moore est l’Artiste, le Magicien, le Thaumaturge. Pourquoi s’abaisserait-il à satisfaire les principes élémentaires de la narration ? Vous croyez vraiment que parce que vous avez déboursé presque trente euros pour lire son pavé, vous pouvez prétendre à quoi que ce soit ? Un produit, on l’achète, et puis on ferme sa mouille.Claro répète depuis des années que ce qui l’intéresse, ce n’est pas l’intrigue, mais le style, ou comme il dit, « la langue »… Indubitablement, dès qu’on commence à observer et comprendre les mécanismes du récit, on se rend compte que les situations dramatiques sont forcément limitées. Pour autant, un récit bien construit reste un instrument incroyablement puissant, même quand on est parfaitement conscient des ficelles employées et qu’on voit tout venir des kilomètres à l’avance. Moore est par ailleurs un fabuleux scénariste : il suffit de voir son travail sur les Watchmen ou la Ligue des Gentlemen Extraordinaires. Malheureusement, ça ne transparaît guère dans son roman. Et le style plombé par les descriptions ne rattrape pas l’affaire.Parlons-en un peu, du style, d’ailleurs. Moore cite de nombreux écrivains, et Samuel Beckett apparaît même en tant que personnage. Mais le modèle archétypal, la figure tutélaire revendiquée, c’est sans le moindre doute James Joyce. À travers la construction du roman et ses hommages plus ou moins déguisés en sacrilèges, Moore récupère pas mal des stratégies narratives de l’aède irlandais. Par exemple, le nuage servant de repère synchronistique dans Ulysse est ici remplacé par un étron canin. Rôôôô, vive l’irrévérence ! Mais à quoi bon singer Joyce aujourd’hui ? Vous voulez lire le récit des déambulations urbaines d’un individu lambda, avec leurs méditations afférentes ? Y’a pas de mal à ça : lisez Ulysse. Une vaste chronique familiale où le temps perdu est rédimé par l’œuvre d’art ? Lisez Proust. Une cosmogonie ? Lisez l’Edda, ou plus proche de nous, un bon bouquin de fantasy ou de science-fiction, Le Seigneur des Anneaux ou la Croisée des Mondes. Un labyrinthe de récits enchevêtrés ? Lisez le Manuscrit trouvé à Saragosse. Une chouette histoire fantastique où un groupe de gamins doit affronter un monstre ? Lisez Ça de Stephen King. Un machin prétentieux et notoirement illisible ? Finnegans Wake ou le Codex Seraphinianus sont pour vous. Des exercices de style ? Lisez Exercices de style. Et si vous voulez lire un bouquin où la culture pop et la culture académique fricotent allègrement ensemble, lisez la Maison des Feuilles. Le problème de Moore, c’est qu’il a voulu combiner tout ça à la fois en un seul roman. Or, non seulement c’est extrêmement prétentieux, mais, pour continuer de filer la métaphore musicale, c’est aussi le même défaut constitutif de ce qu’on appelle la fusion : le résultat de la somme des influences est tellement dilué qu’il en devient paradoxalement inférieur à la valeur de chaque élément séparé.Enfin, en plus de l’escroquerie narrative concernant le meurtre de Mick Warren, il y a au moins un autre élément du livre qui m’a vraiment mis à l’aise : Le personnage de Marla, prostituée victime d’un viol sordide, à l’issu duquel elle se voit automatiquement transfigurée en personnage de sainte, par le miracle d’une résilience instantanée. Autrement dit, le roman présente le viol comme la condition nécessaire (je vous rappelle qu’on est dans un univers déterministe où le libre arbitre n’existe ni pour Marla ni pour son violeur) qui fait d’elle une meilleure personne. Voilà qui est pour le moins étonnant de la part de Claro, lui habituellement si sensible aux préoccupations des féministes et allant jusqu’à se faire récemment le chantre de l’écriture inclusive, d’avoir traduit sans sourciller un truc pareil. Quitte à passer pour un puritain, je trouve ça extrêmement choquant et irrespectueux pour les véritables victimes d’agressions sexuelles.À la réflexion, et quitte à concurrencer Moore en cuistrerie par d’absconses galéjades réservées aux happy few, je dirais que le type que devait tuer Michael Warren, c’est peut-être bien l’homme au Macintosh – comprenne qui pourra ! Mais Claro formule sur son blog une autre hypothèse : Mick Warren est peut-être chargé de tuer le lecteur. À moins que ce ne soit l’auteur. Quand on en a terminé avec les mille deux cent pages de ce pensum, on penche sérieusement pour la deuxième solution.« Tu n’as pas perdu ces heures », chante le poète. Voire. Si Einstein, Minkowski et Moore ont raison, il y a forcément une partie du continuum espace-temps où je suis encore en train de lire ce satané bouquin. Si vous ne voulez pas vous infliger pareille pénitence pour l’éternité, vous savez de quoi vous pouvez vous abstenir. Mais à quoi bon vous donner ce conseil ? Si l’on en croit Alan Moore, le libre arbitre n’existe pas, et si vous êtes déterminé à acheter ce livre, vous l’achèterez de toute manière et mon commentaire n’aura servi à rien. Il faut croire que j’étais quant à moi déterminé à le lire et, pour en exorciser le traumatisme, déterminé à rédiger ce commentaire presque aussi interminable que lui. B… ! En plus, ce truc est contagieux…
Magnifique magnifique un monstre de livre !!Il faut évidemment s'accrocher mais quel bonheur et quelle récompense de se plonger dans cet univers, ça passe ou ça casse évidement, personnellement j'ai été choppé dès le début....il me reste 150 pages je ralentis volontairement pour ne pas quitter ce monde multiple ...
Que dire après la lecture de ce roman-monde ! Durant près de 1200 pages, nous suivons une multitude de personnages évoluant à des époques différentes. Tous en en commun la ville de Northampton. Une lecture exigeante (on a parfois l'impression de lire Joyce) de laquelle on ressort plein de sympathie envers tous ces personnages et plus largement envers cette ville, LE réel personnage de ce roman qui fera date et déjà annoncé comme l'un des meilleurs de ce début de siècle.
Une variété de style, un chef d'oeuvre!
trop descriptif dans des détails sans intérêt pour garder le lecteur en haleine et conserver le fil de l'histoire du roman .
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